Par
Bibi Pacôme MOUGUE
Doctorant en droit public Université de Kara (Togo)
Courriel : mouguebibipacome@gmail.com
A l’évidence, après plus d’un demi-siècle d’indépendance et de dévolution du pouvoir étatique, le Togo est encore à la recherche de son modèle constitutionnel et démocratique13. Cette énième restauration du régime parlementaire au Togo14, qui s’opère de manière furtive, précipitée et à marche forcée, témoigne des « splendeurs et misères du parlementarisme en Afrique noire francophone » 15. D’autant plus que ce détournement du pouvoir de révision constitutionnelle16 a été suivi d’une réforme électorale qui s’attaque aux droits-participations de la diaspora. Si elle n’est pas plus rocambolesque que le changement illicite de la Constitution togolaise, cette autre estocade qui touche de plein fouet à une partie névralgique du corpus de la Nation, et dont nous nous proposons de traiter dans le cadre de cette étude est, tout de même, un coup dur dont la symbolique en termes de recul démocratique n’est pas négligeable, surtout quand on tient compte de l’arbitraire ayant entouré de la procédure. Il s’agit, ni plus ni moins, de la suppression des droits-participation de la diaspora togolaise en matière électorale au Togo.
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