A l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits de l’homme des Nations Unies, la Coalition de la diaspora togolaise pour l’alternance et la démocratie (CODITOGO) se dit proche des détenus politiques et leur apporte son soutien.
COMMUNIQUÉ
DEVOIR DE MEMOIRE – CODITOGO SE SOUVIENT DES PRISONNIERS POLITIQUES
A l’heure où les peuples des Nations Unies célèbrent un peu partout les Droits de l’Homme, CODITOGO saisit cette opportunité pour montrer du doigt le régime pénitentiaire de Lomé (Togo) qui compte plus de 160 prisonniers politiques. Une statistique en perpétuelle croissance fait exploser la surpopulation carcérale ; pourquoi ?
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– Les Togolais ne veulent pas devenir des étrangers sur leur propre sol ;
– Les Togolais tiennent à leur liberté d’expression chèrement acquise qu’ils ne laisseront à personne ;
– Les Togolais savent ce qu’est la dignité et ils se battront bec et ongle pour instaurer tôt ou tard au Togo une vraie démocratie, respectueuse des valeurs qui leur ressemble et les rassemblent.
Actuellement dans notre pays, les droits de l’Homme sont brimés et plusieurs prisonniers politiques sont enfermés sans raison valables. Certains sont en détention préventive abusive qui en principe ne devait durer que quelques jours.
Après plus de 28 dialogues entre Togolais, avec le même régime du père et du fils, qui pourrait céder encore à ces sirènes de dernière minute qui parlent de décrispation aujourd’hui ?
À quand la libération du demi-frère Kpatcha Gnassingbé qui totalise près de 17 ans ?
À quand la libération de notre camarade de la Diaspora, Jean-Paul Oumolou ?
A quand la libération de notre autre camarade de la Diaspora, Aziz Goma, un prisonnier malade, dans les couloirs de la mort ?
Ils sont nombreux, très nombreux, entassés les uns sur les autres à la prison civile de Lomé, alors que l’ONU a demandé sa fermeture pour raison de surpopulation carcérale. Le régime refuse de s’exécuter !
En ce jour mémorable des Droits de l’Homme, CODITOGO fait son devoir de mémoire pour se souvenir de tous ces frères et sœurs, injustement embastillés et à qui le régime autoritaire des Gnassingbé a bafoué les droits.
Une seule antienne aux prisonniers politiques : CODITOGO ne vous oublie pas, le peuple togolais ne vous oublie pas !
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M. Faure Gnassingbé, combien de prisonniers politiques vous faut-il encore pour entendre raison que les Togolais vont se battre pour leurs droits ?
Combien de morts vous faut-il encore pour entendre raison ?
Combien de temps vous faut-il encore pour entendre raison que les Togolais veulent protéger l’avenir de la jeunesse et qu’ils croient en la démocratie ?
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Un peuple n’abdique jamais, tôt ou tard, il aura le dernier mot !
Paris, le 10 décembre 2025
Pour CODITOGO,
Raphaël GBADOE
Coordinateur général.