Ils sont finalement 21 militaires à perdre tragiquement la vie lors de la dernière attaque barbare de la caserne à Kpenkpakandi le 20 juillet dernier. L’inhumation de ces soldats a débuté ce matin avec la remise des corps aux parents par des détachements.
A Dapaong ce matin, c’est sans hommage ni honneur et en l’absence des officiels (même pas le préfet de la localité) que le cercueil recouvert du drapeau national du caporal Yembouate Feldja, (photo) père de 3 enfants, 1er BIR de la classe 2017, a été remis aux parents.
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C’est dans une grande colère que la foule a accompagné la dépouille vers la mosquée Abdoukerim, sise au quartier Kombondjonte. Selon un témoin, des voix s’élevaient dans la foule, plusieurs parents appellent leurs fils au front à déposer armes, tenues et rangers.
Réunion de crise en cours Dapaong
Pendant que les dernières prières sont faites pour le repos de l’âme du caporal Yembouate Feldja à la mosquée, la hiérarchie militaire, les préfets, maires, élus locaux, responsables de CVD (Comité villageois de développement), chefs services et leaders religieux sont réunis dans un hôtel à Dapaong.
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Le thème de cette rencontre est comment réfléchir pour sortir la région de ce guêpier. Selon plusieurs sources, c’est une réunion ouverte et certaines délégations, notamment celles du Kpendal, ont eu le courage de pointer du doigt non seulement le manque d’équipements performant des militaires au front, mais aussi la faim qui les pousse à quémander ou racketter les villageois.
Une vérité sans filtre qui n’a pas été apprécié par le Colonel Kombaté, chef de l’opération Koundjouare, présent dans la salle.
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En rappel, les hommes armés ont fait ces derniers jours plusieurs incursions sur le territoire togolais faisant plusieurs morts et des dégâts matériels. Le Bénin est également touché au même moment par des attaques armées faisant également des morts parmi les FDS.
