Home Politique Togo- Voici comment les 9 responsables de la DMK (opposition) ont été arrêtés hier

Togo- Voici comment les 9 responsables de la DMK (opposition) ont été arrêtés hier

by Kokou Mawupédzro
3,8K vues 3 minutes de lecture
DMK

Au Togo, le  régime de Faure Gnassingbé ne recule devant rien pour réprimer les voix dissidentes qui osent contester le coup d’État constitutionnel perpétré le 25 mars dernier à l’Assemblée nationale par des députés dont le mandat a expiré le 31 décembre 2023. Des membres de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) viennent d’en faire le frais.

Ils étaient au total 9 membres de la Dynamique Mgr Kpodzro (DMK) à être arrêtés ce mercredi par la soldatesque du régime de Faure Gnassingbé. Ces opposants ont été interpellés tout juste pour avoir osé dénoncer la fameuse nouvelle constitution survenue lors d’une session nocturne le 25 mars dernier à l’hémicycle.

Lire aussi : Togo- Voici l’appel de Monseigneur Dominique Guigbile aux Togolais qui doivent « se dresser contre l’injustice et l’oppression »

Selon Thomas N’soukpoè, porte-parole de la DMK, un premier groupe de membres de ce regroupement a été appréhendé dans l’après-midi de ce mercredi 3 avril 2024 au marché d’Akodésséwa, dans le Golfe 1, alors qu’ils étaient en train de sensibiliser la population à dire « Non » à  la  nouvelle constitution que propose le régime. Ils étaient en train de déplier une banderole quand ils ont été arrêtés.

Le deuxième groupe a été arrêté dans la nuit au domicile de la vice-présidente de la DMK, Mme Amouzou, alors qu’ils étaient en train de discuter des stratégies pour obtenir la libération de leurs camarades déjà détenus.

Parmi ces 9 militants de la DMK arbitrairement arrêtés figurent  Paul Missiagbéto, Mme Alouzou, Mme Batale Véronique, Togbonous Espoir, Sodjavi Silvère, Wolou Obi, Soussoukpo Désiré, Adjossou Louis, et Kolani Douti.

Lire aussi : Togo- Une pluie de gaz lacrymogènes sur les opposants à la nouvelle constitution à Lomé

Ils ont été transférés dans la nuit du 3 avril au Service Central de Renseignements et d’Investigations Criminelles (SCRIC), et ils se voient refuser le droit aux visites.

Cette série d’arrestations arbitraires ne fait que renforcer les inquiétudes quant au recul des libertés civiques au Togo sous le joug de ce régime autoritaire. Les actions répressives visant à museler toute dissidence politique continuent d’attester du mépris flagrant du régime envers les droits fondamentaux de ses citoyens.

Lire aussi : Togo- Les autorités togolaises réduisent au silence par la force les « personnes qui refusent de s’aligner sur leur politique », Amnesty International

Mêmes les simples conférences de presse pour dénoncer ce nouveau coup d’Etat constitutionnel sont systématiquement réprimées. C’est triste pour ce pays.

Lisez également ces articles

Laisser un commentaire

L'alternative

Un site d’information et d’enquête sur le Togo et l’Afrique

Newsletter

Tenez vous à jour, souscrivez à notre newsletter

@2024 Copyright L’ Alternative – Tous droits réservés. L’ Alternative n’est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes.

En savoir plus sur L'alternative

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

En savoir plus sur L'alternative

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

-
00:00
00:00
Update Required Flash plugin
-
00:00
00:00